Ferrari a annoncé une hausse de 37,9 % de son bénéfice net en 2016, à 400 millions d’euros, et de 8,8 % de son chiffre d’affaires, à 3,1 milliards d’euros, résultats légèrement supérieurs aux attentes, qui tablaient sur un bénéfice de 391 millions d’euros et un chiffre d’affaires de 3,05 milliards.
Le résultat d’exploitation ajusté (Ebitda) a de son côté progressé de 17,6 %, à 880 millions d’euros, légèrement supérieur aux prévisions. La dette nette industrielle a atteint quant à elle 653 millions d’euros fin décembre, en baisse sensible par rapport à fin décembre 2015 (797 millions).
Ferrari a par ailleurs vendu 8 014 voitures en 2016, en hausse de 4,6 %. La plus forte progression a été enregistrée dans la région Europe-Moyen-Orient (+ 7,7 %). En revanche, la Chine a connu seulement une petite hausse de 1 % en raison de sa décision de "mettre un terme à la collaboration avec le distributeur actuel à Hong Kong au quatrième trimestre".
Ferrari, qui fêtera en 2017 son 70ème anniversaire, s’est félicité de cette "année record". Pour son premier exercice annuel hors du giron de Fiat Chrysler, Ferrari s’était fixé un objectif de chiffre d’affaires supérieur à 3 milliards d’euros et des ventes aux alentours de 8 000 véhicules.
Pour 2017, le constructeur table sur un chiffre d’affaires supérieur à 3,3 milliards d’euros, avec quelque 8 400 véhicules vendus, un Ebitda ajusté supérieur à 950 millions d’euros et une dette nette industrielle autour de 500 millions.
Sergio Marchionne, président de Ferrari, a récemment laissé entendre que le constructeur, tout en continuant à miser sur l’exclusivité de ses modèles, augmenterait encore un peu sa production dans les années à venir, afin notamment de mieux servir de nouveaux marchés. "Il est possible que Ferrari, qui avait livré 7 700 voitures en 2015, enregistre un nombre de livraisons supérieur à 10 000 unités en 2020-2025", avait-il souligné. (AFP 2/2/17)
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